La dernière étude mondiale, menée par le spécialiste britannique en solutions et services de communication BT, nous apprend que les cyberattaques destinées à "neutraliser" des services en ligne parviennent à contourner de plus en plus habilement les mécanismes de sécurité mis en place par les entreprises. Provoquant le plus souvent des perturbations informatiques de plusieurs jours.

Ainsi, 41% des entreprises dans le monde auraient déjà été victimes d’attaques par déni de service en 2013 (DDoS), dont trois quarts (78%) d’entre elles à au moins deux reprises.

Pourtant, malgré le niveau d’inquiétude croissant causé par le phénomène, à peine 40% des organisations admettent avoir préparé un plan d’action pour contrer ce type d`attaque.

D`autant que les dommages potentiels des attaques DDoS sont importants, allant de la mise hors d’usage d`un site Web à la surcharge d’un data center an passant plus généralement par la paralysie des réseaux.

Il faut dire que les attaques DDoS progressent dans leur capacité à contourner les mesures de sécurité IT en place. En effet, les cybercriminels adoptent de plus en plus souvent des tactiques hybrides ou multicanales. En un an, celles-ci auraient augmenté de 41%.

En outre, les entreprises victimes d’attaques particulièrement puissantes mettent 12 heures à se rétablir complètement, soit plus qu’une journée de travail.

Mark Hughes, président de BT Security, prêche pour sa chapelle lorsqu`il conseille "de s’adjoindre les services d’un fournisseur informatique compétent pour se prémunir contre ces attaques".