Une enquête menée par Kluwer Formations auprès de 3.312 professionnels décrypte l’utilisation des médias sociaux dans les entreprises et les organisations présentes dans notre pays. LinkedIn est sans surprise le réseau le plus utilisé, alors que Twitter reste loin derrière.

Ainsi, 38 % des sondés reconnaissent utiliser les médias sociaux pour leur travail, généralement pour faire du networking. La plupart des professionnels (80%) font usage des médias sociaux pour recueillir des informations et rester au courant des nouveautés. Si 47% des répondants cherchent avant tout à attirer de nouveaux collaborateurs grâce aux plateformes sociales, il n'en reste pas moins que 36 % des spécialistes des RH (ressources humaines) déclarent ne pas utiliser les médias sociaux à des fins de recrutement.

Pour toutes ces activités, la préférence va à LinkedIn (83% l’utilisent pour le travail). Twitter est loin derrière : à peine 31% des professionnels y recourent. Les réseaux sociaux internes aux entreprises, comme Yammer ou Chatter, ne sont utilisés que par 28 % des employés.

Le smartphone ou la tablette jouent un rôle important dans la popularité de cet "apprentissage social" ... Surtout le week-end et le soir, des moments où les deux appareils sont particulièrement mis à contribution pour rester au courant des nouveautés.

Certaines entreprises sont plus conscientes que d'autres de la popularité des médias sociaux. Alors qu’en 2013, à peine 7,5 % d'entre elles proposaient des cours via les médias sociaux, elles sont aujourd'hui 16% à le faire.

Mais tous les employeurs ne suivent pas cette tendance. Plus d’un sondé sur cinq (22 %) déclare ainsi n’avoir pas accès aux médias sociaux au bureau.

De l'avis de Miek Wouters, learning consultant chez Kluwer Formations,"les professionnels qui utilisent les médias sociaux pour leur travail sont souvent les travailleurs les plus motivés: ils suivent de nombreuses formations, sont ambitieux, font souvent des heures supplémentaires et considèrent que leur entreprise et eux-mêmes ont du succès. Les empêcher d’accéder aux médias sociaux peut être contreproductif".