Belgacom ne possède plus swing.be et n`avertit pas ses utilisateurs

Belgacom a laissé par mégarde ou intentionnellement un particulier s`emparer du nom de domaine swing.be. Des centaines d`utilisateurs sont maintenant dépendants du bon vouloir de ce particulier qui pour l`instant laisse encore gracieusement belgacom accéder au domaine swing.be. L`opérateur telecom semble très embêté par le sujet, il n`arrive pas à donner une réponse claire et communique très bizarrement depuis le début de l`affaire.

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Tout s`est joué le 19 décembre 2013, le jour du vote de l`aval de la nouvelle rémunération concernant le futur patron de Belgacom. Le nom de domaine swing.be, qui appartenait depuis des années à Belgacom, est tombé dans le domaine public et a été acheté par un certain Dany De Letter qui souhaitait l`obtenir depuis des années puisque sa société porte le même nom. Comment cette personne a-t-elle été mise au courant de la libération du nom de domaine? C`est l`une des questions qui restent sans réponse dans ce dossier.
 
Les conséquences auraient pu être pour le moins dramatiques, puisque des centaines d`utilisateurs qui possèdent encore une adresse swing ou sont encore utilisateurs de l`un des services du même nom (services de messagerie ou hébergement WEB) n`avaient plus accès à leurs données. Dans le futur, ceux-ci devront abandonner cette adresse ou site web. Les exemples de personnes dans l`embarras se sont multipliés, comme ces entrepreneurs qui ont fait toute leur communication avec leurs adresses swing comme référence ou des bureaux d`avocats qui conservaient certains dossiers sur leurs adresses swing. 
 
Selon Belgacom, il s`agissait pourtant d`une transaction classique avec la signature d`un contrat engageant le nouveau propriétaire à effectuer la transition en laissant l`accès encore quelques mois aux adresses et sites. Il n`y aurait en fait qu`un "gentlemen agreement" entre les deux parties.
 
L`acquéreur affirme avoir refusé toute transaction avec Belgacom, il a également refusé de signer le moindre contrat stipulant un hébergement ou un accès. Il a simplement gracieusement accepté de laisser l`accès à belgacom, le temps que ce dernier se retourne après avoir laissé filer son nom de domaine. Les comptes et services des utilisateurs leur sont donc pour l`instant toujours accessibles, mais M. De Letter peut interrompre à tout moment cet accès.
 
Belgacom est manifestement très embêté par le sujet et a eu différentes communications assez divergentes. Dans un premier temps, il a annoncé avoir revendu le nom de domaine en 2012, ensuite la transaction aurait eu lieu en décembre 2013, le tout sans avertir ses utilisateurs swing de ces changements. Pour enfin nous affirmer qu`il n`y avait en fait qu`un simple accord oral. Un peu confus pour ce que l`on annonce comme une simple transaction classique. Et même si Belgacom avait effectivement vendu ce nom de domaine, le fait de ne pas avoir averti ses utilisateurs d`une fin de service, est en soi une faute. Ces utilsateurs ne pourront plus, d`ici la fin de l`année, utiliser leurs adresses swing par la mégarde ou la faute de l`opérateur.
 
Il y a donc bien faute, qu`elle soit de communication ou de service. Une nouvelle communication de Belgacom est prévue en février sur le sujet ainsi qu`une migration vers Skynet pour les utilisateurs swing. Une réunion est également prévue ce vendredi avec le particulier pour fixer les détails de la migration. Une migration forcée, due sans doute à une erreur, une bourde ou bien une intention de nuire qui aurait échappé à la vigilance de l`opérateur national.
 
Maxime Samain
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