6 tendances pour le mobile en entreprise

Tout le monde utilise désormais, partout et à tout moment, son smartphone ou sa tablette. Les entreprises réagissent à cette évolution en y adaptant leurs activités. Progress a identifié six grandes tendances liées à cette évolution auxquelles elles seront confrontées en 2015.

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1. Les développeurs non professionnels. L’IT ne parvient pas à suivre le rythme actuel et cela n’a rien d’étonnant. Les entreprises ont des attentes plus élevées et les utilisateurs sont devenus bien plus exigeants du fait de la consumérisation de l’informatique. La dernière nouveauté en la matière est le développeur non professionnel (« citizen developer ») ou la génération « Bring Your Own App » (BYOA). Il s’agit de travailleurs qui ont des connaissances techniques suffisantes pour développer eux-mêmes des applications ou qui ont assez d’expérience technique pour participer au processus de développement. L’informatique va réagir à cette tendance et les organisations de plus grande taille la soutiendront en permettant à ces développeurs non professionnels de créer des applications complexes sans l’aide du département informatique.

2. Le fossé baptisé Internet des objets va être comblé. Les organisations vont désormais se lancer à fond dans l’Internet des objets. Dans un premier temps, l’Internet of Things (IoT) sera intégré à des applications internes et orientées client. En outre, des langages de programmation compatibles avec l’IoT – comme Node.js – seront plus utilisés. Le ROI ne sera pas évident à court terme, mais les organisations qui ne prennent pas les devants et ne commencent pas à adapter leurs processus de développement courent le risque d’être rapidement dépassées par leurs concurrents plus ouverts à l’avenir.

3. Combinaison du « low-code » et d’ « agile ». Les organisations tentent de développer des architectures d’entreprise qui offrent le meilleur support aux projets d’applications qu’elles utilisent. Mais il y a toujours un fossé entre les divers projets de développement. Même dans le secteur axé sur le cloud, les organisations s’en tiennent à une seule plate-forme. À l’avenir, les organisations novatrices répondront à la diversité des applications et à leurs compétences de développement variées en lançant une combinaison de stratégies de développement qui incluent aussi bien du low-code (productivité élevée) que de l’agile (maîtrise complète). Ainsi, les compétences présentes peuvent être utilisées d’une manière efficace et collaborative, sans souffrir des limitations propres à l’utilisation d’une seule plate-forme.

4. Node.js accélère l’adoption de JavaScript. Le développement rapide de JavaScript se poursuit et est renforcé par le succès de Node.js du côté des serveurs, ainsi que par la puissance de MongoDB. Un autre moteur est l’adoption de solutions PaaS, qui permettent aux développeurs Node.js de se concentrer sur le développement d’applications plutôt que de devoir se charger du déploiement, de la mise à l’échelle, de la gestion et du contrôle d’applications Node.js ou MongoDB. Les DevOps prennent ainsi de l’essor car les processus primaires sont automatisés et les petits projets de développement peuvent démarrer plus vite. Simultanément, des applications métier critiques sont intégrées à l’infrastructure. Un des principaux indicateurs de cette tendance est le lancement de Node.js 1.0.

5. La prochaine étape est la consommation de données. En 2015, nous passerons à l’étape suivante en matière de consommation des données. À l’avenir, les données proviendront d’un nombre de plus en plus important de sources différentes. Les entreprises utilisent de nouvelles méthodes pour intégrer ces sources de données et développer des applications métier qui peuvent faire des données une source d’informations exploitables. Ceci augmente non seulement la valeur des données mais stimule également les activités opérationnelles en veillant à ce que toutes les données critiques soient intégrées et stockées de façon centralisée.

6. Vente prédictive. Les commandes en ligne et les points de ramassage augmenteront en 2015, notamment parce que l’expérience utilisateur sera encore plus rationalisée et fiable. Les détaillants s’impliqueront plus dans l’Internet des objets et l’analyse prédictive afin d’investir au bout du compte dans la vente prédictive (« predictive selling »). Vu que de plus en plus de ménages sont reliés à l’Internet d’un nombre de manières croissant, les détaillants peuvent retirer plus d’informations et ainsi répondre plus rapidement aux besoins de chaque client. Ils peuvent proposer des produits dont le client ignorait qu’il avait besoin, comme du lait ou des filtres à café. Le client reçoit une notification sur son téléphone, l’ouvre et clique pour confirmer. Le produit est ensuite livré au domicile du client.

 

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