Robo-advisors, le futur du placement boursier online?

La transition de l’économie contemporaine vers l’ère digitale est en déjà en marche. De nombreuses utilisations de la technologie se mêlent à notre vie quotidienne et trouvent de nouveaux usages jour après jour. La nouvelle tendance venus des Etats-Unis débarque désormais en Europe. Le robo-advisor est un type de conseiller en gestion de patrimoine automatisé qui assure la gestion de portefeuilles en ligne avec une faible intervention humaine. L’analyse prodigué par le robot résulte d’une approche qui repose sur des algorithmes et une étude du big data, et en découlent des conseils ou des recommandations à mettre en œuvre pour les investisseurs particuliers.

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De nombreuses entreprises de FinTech (technologie financière) cherchent dès lors à se positionner sur ce créneau et de saisir cette opportunité en s’adressant à une clientèle âgés entre 25-30 ans. Ces entreprises, qui se positionnent sur ce marché naissant, ont pour objectif de démocratiser la gestion de fortune, qui était encore récemment réservée aux très gros patrimoines générateurs de commissions pour les conseillers en gestion, qui délaissaient alors les petits épargnants. Les robo-advisors s’adressent donc à tout type d’investisseurs, et en particulier aux investisseurs les plus modestes.

Les principaux avantages des robo-advisors sont une baisse du coût de gestion, une plus grande cohérence dans les conseils offerts car ceux-ci reposent sur des faits et des algorithmes dits quantitatifs ; c’est-à-dire qui reposent sur une corrélations entre une base historique de différentes valeurs. Toutefois, malgré le fait qu’ils s’adressent à un plus grand nombre de petits épargnants, font des robo-advisors des acteurs qui gagneront de plus en plus de poids dans le secteur de la gestion de patrimoine.

Depuis l’apparition de ces nouveaux outils en matière de gestion de patrimoine, les autorités européennes portent leur attention sur l’impact du développement du numérique en matière de finance et se pose la question sur la législation sur ce type de matière et plus particulièrement l’aspect conseil, qui fait apparaître un flou juridique car le conseil financier ne provient plus essentiellement d’acteurs financiers mais aussi d’acteurs non-financiers. De plus, le faible niveau des coûts de gestion par les robo-advisors attire un nombre croissant d’épargnants, mais il est évidemment encore trop tôt pour parler d’un enthousiasme généralisé. Seul le temps permettra de définir si il y a une réelle notion de confiance entre ces plateformes automatisés et les épargnants et également si ces robots tiendront leurs promesses.

par Tu Duy Tran

 

 

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