90% de voitures connectées en 2020

Un tiers des véhicules sont dorénavant « connectées ». Un chiffre qui devrait atteindre 90 % d'ici 2020.

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Lorsqu'on conduit une voiture dotée d'une connexion Internet sans fil, également appelée « voiture connectée », les données collectées contribuent, entre autres choses, au développement de la voiture sans conducteur.

Grâce aux incroyables innovations qui ont vu le jour ces dernières années, le secteur s'est rapidement transformé, et la voiture, en écho au smartphone, est devenue elle aussi un « objet connecté ». Les réseaux de plus en plus accessibles, la possibilité d'obtenir en temps réel des données plus nombreuses et plus pertinentes, la hausse constante du nombre de véhicules en circulation : tout cela se traduit inévitablement par un volume de données toujours plus important.

Selon un rapport publié par Telefonica en 2014, un tiers des véhicules sont « connectés » (équipés d'un accès Internet ou d'un réseau Wi-Fi). Ce chiffre devrait atteindre 90 % d'ici 2020. Déjà, 86 % des automobilistes utilisent des applications et des outils interactifs pour planifier leurs trajets. D'après l'institut Strategy, le marché de la voiture connectée aux États-Unis se chiffrera à 122,6 milliards de dollars en 2021, contre 40,3 milliards en 2016. En l'espace de cinq ans, 220 millions de véhicules connectés seront mis en circulation, ce qui représente un chiffre d'affaires de 2 300 milliards de dollars, auxquels s'ajoutent 152 milliards en logiciels et autres équipements.

« Nous devons réfléchir sérieusement à la manière d'aborder ce gigantesque marché de la voiture connectée et, bientôt, autonome. L'énorme quantité de données requises pour gérer ces véhicules, de même que les données générées par les voitures elles-mêmes et leur disponibilité en temps réel, voilà sur quoi nous devons nous pencher », a déclaré déclare Sven Schoenaerts, Managing Director Benelux chez NetApp.

Le plus gros problème en matière de développement de voiture sans conducteur reste, sans nul doute, la géolocalisation, puisque c'est elle qui va assurer une conduite sans risque. Peu après l'annonce d'une collaboration entre Bosch et TomTom, trois constructeurs automobiles allemands ont racheté le service de cartographie de Nokia. Pour les constructeurs (OEM), avoir la main sur le contrôle de l'infrastructure permet de court-circuiter les intermédiaires, à l'image de Google ou d'Apple, qui développent eux aussi leurs propres voitures sans conducteur.

La voiture connectée du futur sera équipée de systèmes informatiques capables de stocker, consulter, gérer et analyser de gros volumes d'informations. Ces systèmes seront hébergés sur un site sur lequel les données seront accessibles à distance, ce qui laisse entrevoir tout un ensemble d'applications potentielles. Pour y parvenir, il faudra prévoir des capacités technologiques suffisantes pour mettre en œuvre une analytique avancée en temps réel. Il faut également que ces systèmes soient efficaces et suffisamment flexibles pour réduire les coûts liés à la gestion des données. Autre exigence : il faut pouvoir stocker de grandes quantités de données pendant toute la durée de vie de chaque véhicule. Cela pose la question de ce qu'il advient des données lorsqu'un véhicule est revendu ; comment empêcher le système d'associer le nouveau conducteur aux données collectées au sujet de l'ancien propriétaire ?

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