Exit primes e-business et aides Rentic, place aux « chèques à la transformation numérique ». Ceux-ci soutiendront désormais uniquement les missions d’audit et d’accompagnement : plus aucune aide ne permet donc de financer la construction d’un site comme c’était le cas auparavant.

Autre changement majeur : le niveau d’intervention est désormais limité à 50% dans la plupart des cas. L’entreprise cliente devra avancer sa quote-part dans la mission du consultant, tandis que l’autre moitié sera liquidée sous forme de chèques gérés par Sodexo.

D’autre part, le montant d’une mission est maintenant plafonné à 10.000 EUR par mission, avec un maximum de 20.000 EUR sur une période d’un à trois ans.

Enfin, l’ensemble du processus d’obtention des subsides s’effectuera à l’avenir par le canal électronique via le site www.cheques-entreprise. Pour chaque dossier rentré et correctement rempli, la Région wallonne promet une réaction dans les cinq jours ouvrés (une fois ce délai expiré et qu’aucune réponse n’a été envoyée, l’offre est automatiquement allouée).

Bref, un système moins généreux mais plus simple dans son fonctionnement qui devrait faciliter la vie des acteurs du marché si l’administration rencontre ses objectifs de réactivité. La FeWeb (Fédération des développeurs web) salue ainsi ce « choc de simplification » mais déplore néanmoins que « le nouveau mécanisme de labellisation des consultants demeure flou à ce stade et méritera donc des clarifications ».

En effet, les consultants aptés à activer ces aides devront obtenir un nouvel agrément de la part de la Région wallonne d’ici la fin de l’anné. A ce stade, les exigences de cette labellisation ne sont pas encore connues, de même que l’organisme public qui délivrera ces nouveaux sésames. Un vide à combler dans les prochains mois.