« Le commerce électronique a fait office de bouée de sauvetage pour l'économie et les consommateurs belges », résume Sofie Geeroms, Managing Director de BeCommerce.

Et pour cause, les Belges ont dépensé 12,1 milliards d’euros dans le secteur des ventes en ligne en 2021, soit une augmentation de 18 % par rapport à 2020, révèlent les derniers chiffres du BeCommerce Market Monitor réalisé par le cabinet GfK pour le compte de la fédération du commerce électronique. 
Autrement dit, les Belges ont effectué un cinquième de leurs dépenses en ligne.

« Nous avons à nouveau dépensé davantage en billets pour des événements, des parcs d’attractions et en billets d’avion en 2021, mais il reste encore un long chemin à parcourir pour atteindre le niveau de 2019. Même si les chiffres sont encourageants pour 2022 », a indiqué Sofie Geeroms.

Sachant que le taux de croissance moyen du commerce électronique d’une année à l’autre se situe entre 6 et 8 %, l’année 2021 a donc marqué une année record absolue. Après une baisse générale des activités en 2020 pour cause de pandémie.

En moyenne, les Belges ont effectué 20 achats en ligne l’année dernière, pour une valeur de 1.445 €, soit environ 250 € de plus qu’en 2020.

« De nombreuses prévisions liées à la crise du covid se sont révélées trop pessimistes, voire complètement fausses, précisément parce que l’incidence de l’e-commerce sur l’économie belge a été sous-estimée », analyse Sofie Geeroms. 
« Au cours des différents confinements, l’e-commerce a permis aux entreprises qui ont dû fermer leurs enseignes physiques de se rabattre sur les canaux de vente en ligne. Ce qui a permis à de nombreuses entreprises de tenir le coup ». 

L’e-commerce a en donc fait office de bouée de sauvetage à l’économie belge, mais aussi au consommateur belge. 

Selon Becommerce, le boom du commerce électronique lié à la crise du covid n’est donc pas temporaire : les consommateurs ont définitivement adopté les avantages inhrents aux achats en ligne. 

Et à Sofie Geeroms de conclure : « nous pouvons encore consolider cette position forte du commerce électronique belge en 2022 en misant, entre autres, sur une législation adaptée et modernisée, par exemple en matière de travail de nuit. Nous espérons toutefois un plan encore plus ambitieux en 2022 pour chaque acteur du commerce électronique. »