Préparatifs des entreprises belges en vue de la législation sur l'IA

La loi sur l'IA arrive en Europe et si de nombreuses entreprises belges ont pris leurs précautions, les plus petites structures vont devoir évaluer les risques liés à leur utilisation. Cette nouvelle loi est souvent comparée au RGPD, selon L'Echo, qui sert de référence en matière de réglementation de la protection des données. Cependant, les conséquences de la loi sur l'IA ne devraient pas être aussi importantes qu'il y a 6 ans avec le RGPD.

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Les entreprises belges devraient ressentir un impact limité de la loi sur l'IA.

Comme le secteur n'est pas encore pleinement développé et largement implanté en Belgique, les entreprises prennent note mais tempèrent encore quant à ses futures implications. D'ailleurs, le PDG de Campfire AI, Alexis Safarikas, confie au journal L'Echo : "L'impact est plus limité que ce que l'on veut faire croire. Cela ne va pas changer grand-chose, l'impact est surtout pour les sociétés qui développent leurs propres modèles d'intelligence artificielle et il y en a peu."

La logique derrière cette réglementation est déjà connue grâce au RGPD. C'est pourquoi ce sont surtout les entreprises dans des secteurs sensibles tels que la santé ou la sécurité qui seront les plus touchées. Au grand étonnement de beaucoup, le secteur de la Défense ne fait pas partie des branches à risque.

Cette réglementation affecte également Proximus et Radix

L'IA touche plusieurs départements et postes, tels que les développeurs, les intégrateurs, mais aussi les utilisateurs en général. Pour Proximus, les personnes concernées vont des membres du service client jusqu'aux projets de pointe menés par Ada, leur centre technologique dédié à l'IA. L'opérateur a donc pris les devants en encadrant ses projets de manière à ce que la législation européenne ne perturbe pas leur développement de projets.

Radix, une jeune entreprise belge, développe et implémente des services basés sur l'IA. Cependant, cela ne les inquiète pas à court terme car les cas à hauts risques ne représentent qu'une minorité de leurs clients. En revanche, à long terme, ils ont quelques craintes concernant leur compétitivité.

Un examen approfondi des risques potentiels.

En fonction des différentes pratiques d'utilisation de l'IA, certaines entreprises seront plus touchées que d'autres. Il ne s'agit donc pas seulement du secteur d'activité, mais également des systèmes et modèles utilisés.

Avec l'entrée en vigueur de ce nouveau règlement en 2025, les petites structures auront besoin d'une période de transition pour comprendre et pouvoir intégrer l'IA dans leur quotidien de manière à respecter cette nouvelle législation.

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