L’internet mobile belge dans le top 10 mondial

L’internet belge mobile est un des dix plus rapides au monde. C’est ce qui ressort de l’indice annuel Global Cloud Index de Cisco qui répertorie le trafic internet mondial à l’aide de tests de débit et d’analyses de réseau. En Belgique, le téléchargement et le transfert de données mobiles atteignent, respectivement, un débit moyen de 14 Mbps et de 5 Mbps, les moyennes mondiales se situant à 6,3 et 2,6 Mbps.

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Dans notre pays, l’internet fixe atteint un débit de téléchargement de 24 Mbps, comparativement à une moyenne mondiale de 17,3 Mbps. En revanche, la vitesse de transfert, à savoir 3,5 Mbps, est nettement inférieure à la moyenne mondiale de 8,8 Mbps. En dépit de cela, les performances de l’internet fixe en Belgique se sont améliorées de 417% par rapport à l’année dernière.

Débit suffisant pour une utilisation d’internet avec échange intensif de données

Avec de tels débits, la Belgique dépasse largement les valeurs prévues par Cisco dans son Cloud Readiness Index, auxquelles est subordonnée l’exploitation réelle d’applications associées à un trafic important. Un chat vidéo haute résolution à domicile, l’utilisation d’applications telles que Netflix en haute résolution ou la tenue de vidéoconférences au bureau nécessitent une vitesse de téléchargement de minimum 2,5 Mbps et une vitesse de transfert d’au moins 1Mbps.

Selon l’enquête de Cisco, un nombre sans cesse croissant de pays sont prêts pour l’utilisation de l’internet de pointe. L’année dernière, 79 pays remplissaient les critères pour les réseaux fixes, alors que cette année, ils sont 109. En 2013, 42 pays respectaient les critères pour les réseaux mobiles, contre 52 cette année.

Augmentation continue du trafic des centres de données

Parallèlement à l’évolution en Belgique, le trafic mondial poursuit sa croissance. Ces cinq prochaines années, il affichera presque un triplement, en passant de 3,1 zettaoctets en 2013 à 8,6 zettaoctets en 2018. Un zettaoctet est un milliard de gigaoctets ou l’équivalent de 25 000 streams de tous les films et programmes télévisé qui ont été tournés à ce jour, le tout en ultrahaute résolution.

En 2018, un peu plus des trois quarts de l’ensemble de ce trafic de données proviendra du nuage, contre 54% en 2013. Les autres 24% concernent le trafic de données dans les centres de données. Cette augmentation du trafic en nuage est proportionnelle à la hausse du nombre d’internautes. En 2018, la moitié de la population mondiale aura accès à l’internet.

Regain d’intérêt pour le nuage hybride

En 2018, 31% du trafic en nuage sera constitué de public cloud computing ou informatique en nuage public, comme Microsoft Office 365, Google My Business ou Amazon Web Services, soit neuf pour cent de plus qu’aujourd’hui. L’intégration des nuages publics et privés revêt ainsi une importance de plus en plus grande dans l’optique de pouvoir gérer l’afflux continu de données.

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