La Commission européenne ouvre une deuxième enquête contre TikTok

Une deuxième enquête a été ouverte à l'encontre du géant chinois, TikTok. La commission a annoncé ce lundi soupçonner le partage de vidéos en violation de la loi sur les services numériques.

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L'Assemblée envisage d'imposer des mesures provisoires qui pourraient contraindre la suspension du lancement de l'application TikTok Lite dans l'Union européenne en raison des risques qu'elle représente pour la santé mentale des utilisateurs. L'application a jusqu'au 24 avril pour contester cette décision.

Cette décision témoigne de l'évolution de la mentalité de l'Union européenne face au lancement de produits qu'elle considère comme risqués pour les utilisateurs. Des mesures sévères sont prises lorsque les procédures à suivre ne sont pas respectées.

ByteDance risque une amende pouvant aller jusqu'à 6 % de son chiffre d'affaires mondial annuel si les autorités européennes décident que la société a enfreint les règles.

Une deuxième accusation pour TikTok

C'est la deuxième enquête à laquelle l'application est confrontée, après une première plainte déposée en février, toujours en cours, concernant une infraction à sa conformité à la loi sur la protection des données.

Cette première enquête examine de nombreux risques liés à l'application, tels que la protection des mineurs, la transparence de la publicité, l'accès aux données et la gestion des risques liés à la création de dépendances et aux contenus préjudiciables.

La nouvelle enquête se concentre quant à elle sur TikTok Lite, lancé en début de mois en France et en Espagne. Cette version comprend un système de récompense basé sur les visionnages ou les likes sur des vidéos. Les points ainsi obtenus peuvent être échangés contre des chèques cadeaux ou de la monnaie numérique. La principale préoccupation de la commission est le risque d'un impact négatif sur les jeunes, comme les comportements addictifs.

L'Union européenne reproche aux géants chinois de n'avoir pas évalué les risques liés à ce produit. Elle avait déjà formulé une demande d'accès à ce document et leur avait donné 24 heures pour le fournir. Comme TikTok ne l'a pas rendu avant le 18 avril, la Commission a écrit qu'elle soupçonnait une « violation prima facie de l'ASD ».

Aujourd'hui, TikTok réagit en exprimant sa déception à l'égard de cette mesure car selon eux, le centre de récompenses n'est pas accessible aux moins de 18 ans et prévoit une limite aux tâches de visionnage de vidéos.

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