Clap de fin pour la plate-forme fintech B-Hive

B-Hive, qui avait pour mission d’assurer un renouvellement technologique dans le secteur belge des banques et des assurances, s’arrête au bout de trois ans d’activité.

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La plate-forme, qui devait aider les grandes banques et les assureurs à offrir une réponse à la numérisation, cessera ses activités en 2020. Cet arrêt n'est pas tout à fait inattendu : depuis plusieurs mois, plusieurs collaborateurs avaient délaissé le projet...

"Ces derniers temps, plusieurs partenaires nous ont posé la question suivante: 'Que va devenir B-Hive l'année prochaine?'. Nous avons d'une part observé que B-Hive a fourni certaines choses indispensables. Mais d'autre part, nous sommes arrivés à la conclusion qu'il n'était pas sensé de poursuivre exactement de la même manière", déclare Raf De Kimpe, Business Development Director chez B-Hive, à nos confrères de Data News .

B-Hive est né il y a trois ans, lorsque le gouvernement fédéral a investi 2 millions d'euros pour mettre Bruxelles sur la carte en tant que centre 'fintech' international. Concrètement, ces subsides ont été attribués à Eggsplore, un écosystème pour entreprises 'fintech' fondé par Jürgen Ingels et Wim De Waele. La nouvelle appellation, B-Hive - faisant allusion à une ruche, mais avec le B de Bruxelles et de Belgique - devait accentuer davantage le potentiel de la capitale en tant qu'important croisement financier en Europe.

L'organisation compte à présent se tourner vers l'intelligence artificielle et la cyber-sécurité. "Comme ces deux domaines ne sont pas limités au secteur financier, il n'est plus judicieux de fonctionner dans le modèle actuel. Voilà pourquoi nous avons décidé d'interrompre B-Hive, telle qu'elle est aujourd'hui, et de rechercher une alternative", précise De Kimpe à Data News.

Le flou demeure tout de même quant à l’avenir de B-Hive 2.0 "Les banques resteront impliquées, mais assurément plus comme actionnaires. Nous nous concentrerons dans un premier temps sur l'intelligence artificielle et la cyber-sécurité pour l'infrastructure de marché et dans un lointain avenir, nous nous étendrons éventuellement à d'autres secteurs", ajoute De Kimpe.

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