L’année se présente sous de bons auspices pour les start-ups

Selon une étude de Deloitte sur la perception de la crise par les jeunes pousses, celles-ci pourraient s’attendre à une importante croissance et compteraient amplement recruter.

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L’année 2021 s’annonce prometteuse pour les start-ups et les scale-ups selon le rapport réalisé par Deloitte. Celui-ci a étudié la façon dont les start-ups et les scale-ups gèrent la crise actuelle. Pour arriver à ces conclusions, le consultant a interrogé plus d’une centaine d’entreprises spécialisées dans l’innovation.

Les attentes du secteur sont importantes. « Plus de 25% aspirent ainsi au minimum à doubler leurs revenus en 2021 », précise Deloitte. Trois start-ups et scale-ups sur quatre s’attendent à enregistrer une croissance pour cette année. Un élan d’optimisme qui contraste avec le reste de l’économie, dont les anticipations sont beaucoup moins bonnes que pour le secteur des jeunes pousses.

Plus d’embauches qu’ailleurs

« Cela s’explique par différents points. Ces entreprises sont, par définition, en début de vie et parviennent donc plus facilement à obtenir des chiffres de croissance à deux chiffres », explique Julie Delforge, Partner Audit & Assurance chez Deloitte. « Elles sont également actives dans l’innovation et des secteurs qui ont pu bien s’adapter à la crise comme l’e-commerce, les entreprises spécialisées dans les logiciels ou les biotechs », affirme la responsable de l’étude.

Les ambitions de recrutement - supérieures à la moyenne belge - sont elles aussi une traduction des bonnes perspectives de croissance. « Les entreprises interrogées comptent engager 2.692 collaborateurs ce qui correspond à la création de 320 emplois pour 1.000 travailleurs », affirme encore la responsable. C’est près de six fois plus que dans le reste de l’économie où, en moyenne, 57 personnes sont recrutées pour 1.000 emplois. Mais même si la demande de talents est présente, elle ne sera pas forcément simple à combler. « Les profils recherchés sont rares. C’était déjà une problématique avant la crise. Mais la situation rend probablement le recrutement encore plus complexe. On peut s’attendre à ce qu’une partie de ces profils préfèrent s’orienter vers de plus grandes structures qui ont un côté plus sécurisant », souligne Julie Delforge.

Pour mesurer la pertinence de ces perspectives, Deloitte s’est basée sur son expérience passée. L’exercice ne s’est pas révélé compliqué puisque Deloitte avait déjà réalisé la même enquête en avril dernier. À l’époque, les ambitions restaient positives avec des attentes de croissances importantes. « Au final, ces dernières ont été moins importantes qu’anticipées, mais elles étaient bien positives », assure Julie Delforge.

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