Surnommée à juste titre le « Tinder du marketing » pour tenter de résumer leur activité, l’entreprise belge qui reprend désormais les codes de l’application de rencontre dans leur communication est devenue en quelques années, la référence pour la mise en relation entre les entreprises et les agences pour leurs besoins en communication. L’entreprise fonctionne de manière assez simple. Que la demande concerne un site web, une campagne de communication ou un rebranding, l’entreprise publie sa demande sur la plateforme et reçoit des offres des agences sélectionnées en amont par Sortlist ainsi que par les autres utilisateurs.

Malgré des débuts timides et un changement de business model, les chiffres de croissance de Sortlist ont explosé. Pourtant, la start-up belge qui fait partie des rescapés de Nest’Up, l’un des premiers programmes d’accompagnement pour les start-ups en Wallonie, n’a jamais vraiment levé beaucoup de fonds. Aujourd’hui, avec cette levée de fonds de 11 millions d’euros, l’histoire de la start-up passe véritablement un cap en se tournant vers l’Angleterre.

Le marché Anglo-saxon

Il est un fait connu, pour aller se frotter aux marchés américains et anglais, il faut des fonds. Jusqu’à présent, la start-up a toujours su tabler sur sa croissance pour se financer, mais pour passer le cap du marché anglo-saxon, elle a décidé de lancer une levée de fonds en février dernier. Une levée de fonds qui s’est finalement avérée bien plus fructueuse puisqu’ils espéraient pour financer leurs prochains objectifs, lever 7 millions d’euros.

11 millions d’euros 100% belges

Tous les investisseurs existants ont participé à la nouvelle levée de fonds. Dans les nouveaux actionnaires, nous retrouvons SRIW, TheClubDeal, Rodolphe de Hemptinne, Diego Dumonceau et la Sofinex. Le montant conséquent fait parler de lui. Avec cette levée de fonds, Sortlist prouve qu’il est possible de lever ce type de montant en Belgique. Le CEO de Sortlist, Nicolas Finet y voit même un signe de maturité de l’écosystème belge.

La suite

Sortlist a déjà fait ses preuves sur six marchés européens clés que sont la Belgique, la France, les Pays-Bas, le Moyen-Orient, l’Espagne et récemment l’Allemagne. Leur prochain défi ? Faire décoller le marché anglais avant d’attaquer les États-Unis.