Six entreprises belges sur dix présentes sur Facebook

Le 13 juin, nous évoquions une enquête de Email-Brokers selon laquelle 97% des sociétés belges seraient absentes des réseaux sociaux. Une nouvelle étude remet ces chiffres en cause. Totalement!

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Décidément, une étude chasse l’autre. Selon InSites Consulting (en partenariat avec SSI), 1222 Top managers interviewés aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Allemagne, en France, mais aussi en Belgique montreraient que Facebook est bien intégré dans la stratégie des entreprises.

Ses principales conclusions sont que les entreprises belges font un usage intensif des réseaux sociaux, mais que cet usage n’est pas encore intégré dans leur stratégie globale.

Ainsi, trois entreprises belges sur dix «écoutent» les conversations des consommateurs sur les réseaux sociaux et 70% d’entre elles répondent aux questions et aux plaintes des consommateurs. Mais il se crée un fossé numérique croissant entre les entreprises qui croient dans les réseaux et les autres: celles qui n’investissent pas encore dans les médias numériques n'ont pas l’intention de le faire, alors que celles qui investissent déjà beaucoup entendent le faire davantage encore.  

Selon l’enquête, 59% des entreprises belges utilisent Facebook, 39% disposent d’un compte Twitter, 35% sont présentes sur LinkedIn et 20% utilisent YouTube. Les pays les plus avancés dans ces domaines sont toutefois les Pays-Bas et les Etats-Unis.

Il demeure qu’à peine 10% des entreprises intègrent les réseaux sociaux à leur stratégie globale. 15% d’entre elles travaillent actuellement à cette intégration, tandis que 45% sont encore en phase d’expérimentation ou de démarrage. Et 32% des entreprises belges n'ont tout simplement aucune activité sur les réseaux sociaux.

La conclusion, «mitigée», ira au Professeur Steven Van Belleghem, associé du bureau d’études InSites Consulting: «De nombreuses entreprises cèdent à la pression extérieure qui les pousse à être présentes sur les réseaux sociaux. Cela se traduit, hélas, souvent par des pages d’entreprise sur lesquelles rien ne se passe. Elles suscitent ainsi l’enthousiasme de leurs clients, mais ce dernier cède vite la place à la désillusion».

A propos de l’étude:  http://www.slideshare.net/stevenvanbelleghem/the-4cs-of-the-conversation-company

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